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Presse

A Coups de Ciseaux de Couture

« Le Café-Théâtre "La Samaritaine", lieu fabuleux dans lequel viennent se produire chaque semaine de jeunes artistes talentueux, devient un vrai théâtre. La pièce qui se joue en ce moment est tout simplement formidable. C’est fantastique. C’est un travail magnifique exécuté par ces huit jeunes artistes en sortie du Conservatoire de Bruxelles. J’ai été tout de même saisi par l’histoire que je connaissais pour avoir vu plusieurs fois « Les Bonnes » de Genet. Mais j’ai été émerveillé par l’interprétation de ces six comédiennes. Une belle carrière les attend !
Elles sont à féliciter toutes les six ! Elles ont chacune une énergie, une volonté, une présence scénique incroyables ! Un fabuleux talent !
Et pour ne rien gâter, elles sont belles ces jeunes comédiennes !
Et bien entendu Lucy Mattot : comédienne, créatrice, adaptatrice, scénographe, metteuse en scène.
Quel cumul, mais c’est une réussite totale sur tous les plans !!
Bravo à Vous, les huit artistes ! Bonne route théâtrale ! »

Roger Simons, Les Feux de la Rampe. 

« Une répétition ultra-théâtrale, des corps-à-corps féminins d'une violence inouïe et magnifique, d'une beauté de ravages. Les visages se touchent presque pour boire ou échanger les paroles empoisonnées. La tension dans la salle, soutenue par une musique digne d'Hitchcock est presque insoutenable et il faut du temps après le spectacle pour digérer cette proposition originale qui cerne au plus près les sources de violence. L'homme est absent de la scène, les femmes sont maître et esclaves et s'entretuent au propre comme au figuré. La qualité de l'interprétation est d'une audace dramatique incroyable. Allez-y, le cœur lourd et si vous n'avez pas froid au yeux. Il est vrai que cette proximité de violence paroxystique fait cruellement penser à celle du monde qui nous entoure, nous qui vivons protégés dans nos bonheurs respectifs. Le jeu théâtral du trio est de la pure sculpture démoniaque avec une mention spéciale pour Romina Palmeri qui dégage une énergie ...effrayante ! Bravo!
PS : On aurait aimé avoir un feuillet avec les titres des différents textes, même si le travail scénique refuse les coutures apparentes, car la compréhension se bloque de temps en temps...ou est-ce l'essence de la violence intrinsèque qui bloque tout? »

Dominique Lemaire, Arts et Lettres.

Le festival qui nous a éblouit avec des représentations artistiques touche à sa fin, cette fois c'est la troupe venant de la Belgique qui prend la relève.

Un spectacle qui a littéralement envahi la salle avec la lumière, les effets sonores, ainsi que les extraits de chansons.

Entre l'esclavage et la soumission on ressent un changement progressif chez les deux soubrettes envahies par la faiblesse, la schizophrénie, la haine et le désir du meurtre.

Est-ce que c'est l'humiliation qu'elles vivent qui les poussent à tuer leur maîtresse ? Où le désir de mettre fin à leur vie, elles ont une sensation de mépris envers elle ? Ou de la jalousie ? Ou bien elles l'admirent ?

Le dialogue entre les deux personnages à dépassé la conviction dans un excellent cadre et une fabuleuse interprétation ce qui a reflété la folie des conflits internes qui se cache derrière le sourire d'une soubrette et a reflété l'influence de l'esclavage moderne.

 

Fatima Ait Lahcen, (traduit de l'arabe par Ilyass Bouchri) Journal du Festival International de Théâtre Universitaire de Tanger, Octobre 2016

Une saisissante et exquisément funèbre pièce a été jouée à l’université de New England où la troupe belge nous a fasciné avec leur représentation. Cette représentation est une routine tordue de deux bonnes, brillante de sado masochisme, d’avidité et de haine de soi et une fantaisiste interprétation de vengeance. C’est un conte d’actes schizophrènes, une intersection de chemins avec les intimes fantasmes de Solange et de Claire ; d’abus et de révolte contre leur Maîtresse… Mais à la place d’avoir une vengeance réellement satisfaisante, elles sont condamnées à continuer leurs rituels.

Maha Rouchati, (traduit de l'anglais par Ilyass Bouchri) Journal du Festival International de Théâtre Universitaire de Tanger, Ocbtobre 2016

Europe

Peur, colère, perte, révolution !
Ce sont quelques-unes des pensées et des émotions que la troupe belge nous a fait ressentir ce soir dans la salle de théâtre de l’Université de New England. Quatre filles pleines de joie, de passion, d’espoirs et de rêves passent au-dessus du fait qu’elles sont des amies proches, lorsqu’elles affrontent la fin, qu’elles abandonnent leurs croyances et s’engagent dans une discussion philosophique sur la politique, mais surtout l’Europe. Elles jouent leurs rôles, chacune étant prêtes à ressentir l’anxiété, la peine, la colère, la peur et la confusion; ce qui nous a mené à cette pièce merveilleuse, avec une bande-son impressionnante et un scénario merveilleux qui, évidemment, a hypnotisé le public, et leur a fait sentir et toucher le vrai sens des discours qui ont été donnés. On peut donc dire que cette pièce est en effet une pièce révolutionnaire.

Amine EL MZABI (traduit de l’anglais) Journal du Festival International de Théâtre Universitaire de Tanger

Des esprits qui dansent en joie et en symbiose sur le son des mélodies et de la musique ; ce sont 4 amies qui ont eu la grande chance de naître en Europe, elles n’ont pas connu la famine ou la misère. Cette atmosphère féminine est interrompue par une mauvaise nouvelle, le groupe Nekonata attaque le parlement européen et propage la panique et l’instabilité, dans le but de se venger, pour l’Afrique, de toute personne ayant exploité les biens de ce continent. Les filles essayent d’oublier le sujet mais la peur a déjà envahi leurs cœurs. Elles entament des discussions et expliquent leurs points de vue et des hautes voix commencent à s’entendre. Une pièce de théâtre qui nous pousse à réfléchir sur tout ce qui se passe autour de nous, de la fausse démocratie que nous vivons et qui nous persuade que nous avons le choix, sur le besoin de vivre et de sacrifice, sur la possibilité que le monde doit s’excuser auprès de l’Afrique.

Yasmin El HBIL (traduit de l’arabe) Journal du Festival International de Théâtre Universitaire de Tanger

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